Erosleheros
Nombre de messages : 221 Date d'inscription : 10/01/2007
| Sujet: Eros radote Jeu 18 Jan - 23:50 | |
| Lorsque quelqu’un venait consulter les apocryphes des cathares renaissant, Eros avait pour habitude de dire :
« Je vous recommande de lire ces livres comme vous liriez une fable pour enfant. Il y a trois livres et les deux premiers sont divisés en deux parties. Le premier livre raconte les origines. Le premier tome parle de la création de Dieu et le second, de la naissance des royaumes. Ce livre nous a été révélé par Elias, il en est l’auteur. Bien que certains épisodes soient totalement différents, les ressemblances avec le mythe Aristotélicien sont troublantes. Je vous conseille donc de lire aussi le mythe aristotélicien que l’on trouve aisément dans le livre des vertus de la Sainte Eglise Aristotélicienne. »
A vrai dire, quand Eros parlait s’était un peu comme quand il sermonnait, difficile de l’arrêter. Il poursuivit :
« Le second Livre parle de la vie des prophètes. Le premier tome raconte la vie d’Elias et le second, la vie de Christos. Le premier tome est plus court et laconique, cela est sans doute dû au fait que nous avons la version de Natshata qui l’a écrite en même temps que celle de Christos. Des versions largement plus détaillées de la vie d’Elias auraient longtemps existés dans des monastères primitifs. Mais, jusqu’aujourd’hui, nous n’en avons pas vu la trace. Cela explique aussi sans doute pourquoi Elias est à ce point méconnu. Quand à la version de la vie de Christos par Natshata, elle est de nature ésotérique et confirme notre intime conviction que Christos fut le premier cathare. Il est également intéressant de la comparer avec la version de Samoth (livre II du livre des vertus) à laquelle se réfère les Aristotéliciens. »
Généralement, à ce stade là, Eros n’avait plus d’interlocuteur. Ce dernier consultait déjà les saints ouvrages ou lisait un "Mickey" qui trainait dans les rangées de livres. Croyez vous que cela laisserait Eros, disons, ne fut-ce qu’un peu pantois, la lèvre pendue sur sa dernière syllabe ? Que nenni, Eros est capable, avec un détachement quasi hypocrite, de poursuivre son propos. En fait, à ce stade, il s’écoute parler. Et donc, il dit encore :
« Le troisième livre est celui de la fin des temps, écrit par Samoth, dont je ne dirais que la dernière phrase en guise d'appétit à votre curiosité; je cite : ce que la chenille appelle la fin du monde, le maître l’appelle papillon (1) »
Ha, ça y est, Eros préfère s’arrêter de parler et garder un peu de dignité… Ha non, je vois qu’il veut encore dire quelque chose.
« Bonne lecture. »[hrp] (1) Tiens? J’ai déjà lu cette phrase dans un livre de Richard Bach [hrp] | |
|