Baptême

Nombre de messages : 5 Date d'inscription : 27/01/2007

Le lieutenant s'approcha de la salle de prière. Il toqua au bureau du Bonhomme, personne ne répondit. Fingon poussa un soupir de soulagement, il redoutait la rencontre avec le saint homme. Il sortit un parchemin de sa veste et le glissa sous la porte.

Spoiler:

Une fois la lettre glissée sous la porte, Fingon se leva et ressortit pour retourner à la caserne.

Nombre de messages : 221 Date d'inscription : 10/01/2007

Eros arriva dans la salle de prière. Son regard fut alors attiré par une missive que l’on avait glissé sous le baillement de la porte. Il lu la lettre et répondit à Fingon, le bon croyant en lui envoyant une autre missive par pigeon voyageur.

Citation :: Messire,

J’ai bien reçu votre lettre et j’ai pris acte de votre demande de baptême. Sachant que vous avez lu les textes qui font le fondement de notre foi, je devine que votre choix est sincère. Prenez conscience, avant toutes choses, que ce choix est le votre. La foi sans intelligence est une insulte à la face de Dieu. Pensez par vous-même car c’est un don de dieu. N’ayez pas peur du doute car il affermit votre foi.
Aujourd’hui, vous avez conscience de vos pêchés. Mais votre âme n’est point damnée pour ces fautes. En demandant le baptême, vous vous préparez au pardon de Dieu.
Avant de recevoir le bâptème, vous devrez vous repentir en vous confessant. Je vous attend à la maison de prière, au même endroit où vous avez laissé votre missive. J'y recevrais vos confession et vous donnerez l’application du repentir. Vous pouvez vous confessez en privé ou en publique. Sachez que seul Dieu juge.
Après votre, repentir nous pourrons célébrer votre baptême qui vous confirmera comme bon croyant, celui qui a conscience de ses actes.

Paix à vous, le bon croyant Fingon.

Nombre de messages : 5 Date d'inscription : 27/01/2007

Fingon déposa ses armes chez lui après avoir fini la paperasse de la caserne. Il lui fallait maintenant faire un exercice qui lui parassait plus dur que de risquer sa vie dans un combat contre les ottomans où les In tenebris, à peine moins difficile que de subir des réprimande de Fauchart et Legueux réuni (ce qu'il n'avait jamais subi). Il devait se confesser. Seul sa foi lui permis d'entrer dans la salle de prière. Le bonhomme était là. Il le regarda, Fingon mit genou à terre puis se releva. Il recommença l'opération deux fois et dit.

Bon chrestian, balhatz-nos la bénédiction de Deu et de vos!

Nombre de messages : 221 Date d'inscription : 10/01/2007

Eros répondit à Fingon :

« Ajatz-la de Deu e de nos! », et il l’invita a se relever. Il reprit la parole :

« Bon croyant, voici que vous venez à moi pour recevoir le pardon de dieu. Vous avez pris conscience de vos pêchés mais vous y préférez l’amour de Dieu. Vos remords nécessitent le repentir. Il est temps de vous confesser, veuillez à être sincère pour vous faciliter la tâche. Dès que j’aurais reçu votre confession, je pourrais vous donner le pardon de dieu et vous serez prêt pour recevoir le baptême. »

Nombre de messages : 5 Date d'inscription : 27/01/2007

Fingon commença à parler à voix basse.

Je vais vous révéler tous mes péchés, certains pourront vous choquez. Si les détails vous gènes, vous qui êtes un homme de paix, dites moi de m'arrêter. Je n'ai que peu péché dans ma vie. Je n'ai jamais pratiqué l'esclavagisme, l'escroquerie ou quelques péchés visants à gagner de l'argent. Je ne suis pas paresseux et n'ai jamais rechigné lorsqu'il fallait aider mes concitoyens. Cependant j'ai fait plus grave. Hélas, j'ai tué des hommes. J'ai tué à Béziers des Barbares, serviteurs de la créature sans noms. Là-bas j'ai ordonné à mes soldats de n'avoir aucune pitié pour notre ennemi. J'ai donc indirectement tuer. Je l'ai fait par vengeance, par respect des ordres de mes supérieurs et aussi pour protéger nos demeures et nos familles. J'ai alors enlever la vie à ces hommes dans les grandes batailles rangées qui ont dus vous êtes rapportés. Les jours qui suivirent cette bataille j'ai longuement prier dieu et christos, leurs implorant de me pardonner. Mais mon plus horrible péché, je l'ai commis à Toulon, en terre provençale, sous les ordres du commodore Deny, cathare, tout comme nous. Je me souviendrais toujours de cette journée. Des fumées montaient de Toulon. Nous nous sommes positionner au milieu du port. A l'abri des ottomans. Alors que mes camarades tiraient d'un feu nourri sur les ottomans postés sur la rive et faisaient couler leurs navires je préparais les chaloupes. Alors le carnage commença. Nous montâmes dans les chaloupes mises à flots. La fumée des tirs nous enveloppait, nous avons débarqué sur le port. Les ottomans ne nous avaient pas encore repérés et nous les tuâmes froidement avant d'engager le combat avec le reste de la troupe. Après avoir vaincu les troupes du port nous nous sommes dirigés vers la mairie. Dans une ruelle une importante force ennemi nous tombât dessus. C'est là qu'eu lieu le plus grand massacre de toute la bataille de Toulon. En voyant les ennemis déboulés nous avons sortit les armes, avons trancher, tuer. C'est lorsque le sang commença à nous recouvrir que notre honneur et notre respect des traditions languedociennes fut remplacé par la sauvagerie à l'état pure. Nous n'étions plus conscients et frappions nos ennemis en éprouvent une immense joie. Oui j'ai éprouvé de la joie à ce moment, et je ne peux vous le cacher. Je crois que c'est le plus grand péché que je n'ai jamais commis et je crains que la créature sans nom ai prit possession de nous pendant ce moment. Une fois les ennemis à terre et le calme retrouvé, nous nous sommes dirigés vers la mairie malgré le fait que notre commodore soit blessé. Nous avons déboulé sur la place où avait lieu le plus grand combat. Les provençaux y combattait les janissaires ottomans. Nous avons abattu quelques archers sans êtres repérés puis les janissaires ont accourus. Notre plan était de nous réfugiez dans les maisons environnantes et d'isoler les janissaires pour pouvoir les tuer sans difficultés mais un de nos camarades s'est élancé en avant. Ne pouvant l'abandonner nous nous sommes élancés aussi. Malheureusement l'imprudent est tombé fasse à la brutalité adverse. Finalement nous avons gagné la bataille et sommes rentrés chez nous. Hélas le goût de la victoire était bien amer.

Voila mon histoire, l'histoire de mes péchés dans les moindres détails. Je ne peux vous jurer de ne tuer car cela dépendra des grands de ce monde. Cependant je peux vous jurer de ne plus y prendre plaisir.

Nombre de messages : 221 Date d'inscription : 10/01/2007

"Messere Fingon, Votre statut de soldat vous amène à commettre le pêché. La sauvagerie n’est pas de votre faute mais vous êtes amené à la côtoyer. Vous avez combattu les In Tenebris et cela n’est pas sans dégâts pour l’esprit d’un mortel. Vos craintes de sentir la bête sans nom prendre possession de vous, quand vous vous livrez à des massacres, est justifié et votre repentir en sera la consolation. Oui, le repentir peut vous sauvez des démons qui s’emparent de vous. Oui, la force de la vrai foi vous permettra d’être un soldat au service du bien.

Voici un psaume qui vous aidera à renforcer votre Esprit. Durant sept jours pleins et continu, vous devrez le lire matin et soir en pénitence pour les hommes que vous avez tué. En même temps, priez pour signifiez votre sincère repentir à Dieu."

Citation :: Dieu puissant j’ai pêché car malgré moi j’ai tué
La créature sans nom a diviser les hommes
Voici les hordes de Barbares qui se préparent
Donne moi de frapper pour ma juste défense

Voici que je te rends l’âme que j’ai prise
Mon épée a percé en premier mon ennemi
Et son sang et son âme sont sortis de son corps
Mène à bonne fin ceux là qui sont ainsi occis

Donne moi de défendre le bien sans faillir
Donne moi de ne pas commettre le meurtre
Mon bras n’est pas celui du vengeur haineux
Mais celui du serviteur loyale et valeureux

Puisses tu entendre mon repentir, ô Dieu
Que ton pardon se pose sur mon âme meurtrie
Que je ne tire aucun profit de mon acte
Que j’enseignerais de ne point tuer

Je déposerais les armes pour la paix
Car tu est est la voie de la sagesse
Qui ne punit pas mais guérit du mal
Garde moi aussi une place au soleil

"Vous pourrez priez et répéter à plusieurs reprises ce psaume si à l’avenir vous étiez amener à ôter la vie à un humain dans le cadre de vos fonctions militaires.
Je souhaite de tout cœur que vous n’ayez plus à tuer. Comme je comprends la peine qui vous amène à constater que la sauvagerie guète le combattant et qu’il n’y a pas de pire cauchemar que la guerre pour un soldat. Je salue votre bravoure et j’espère que vous trouverez toujours ici un lieu pour vous reposer de vos tourments.

Mais je me dois maintenant de vous dire que tuer est bien le pire des pêchés. De plus vous avez aussi commandé de le faire. Une pénitence de plusieurs jours de cueillette pourrait s’appliquer mais comme vous vous préparez au baptême, je passe l’éponge. Je crois que vous avez bien conscience de votre faute et de ses dangers.
Vous irez cependant durant la semaine mangée soit une fois le menu viande à la taverne municipal ou trois fois un menu pain. Ces repas seront ceux de votre pénitence, l’argent allant directement à la mairie et donc à la communauté.

Bon croyant Fingon, je vous donne le pardon de Dieu.

Allez en paix mon ami. Nous procéderons à votre baptême jeudi prochain. Faites votre pénitence et ne tuer point sur cette semaine, ni homme, ni bête. Si vous avez des élevages, vous embaucherez pour l’abatage."

Nombre de messages : 5 Date d'inscription : 27/01/2007

Une missive urgente vint de Narbonne part un soldat de carcassonne à cheval. L'homme entra dans la chapelle, mit un genou à terre par trois fois et demanda une bénédiction en occitan, il devait être cathare. Il s'approcha du Bonhomme avec une missive.

Tenez messire Bonhomme, les excuses du lieutenant Fingon accompagnent sa missive.

Eros prit la lettre et l'ouvrit.

Citation :: Bonjour,

Je viens d'apprendre une importante nouvelle. L'équipage de "la Sardine", navire amiral de la marine languedocienne, doit partir pour aider le Roy contre les traitres angevins. Faisant partie de cette équipage je doit partir pour ces terres lointaines. C'est du port de Narbonne que je vous écrit et j'ai la tristesse de vous annoncer que je dois repousser mon baptême. Je pourrais demander à mon commodore Deny de me laisser rester en terres d'Oc, je pense qu'il aurait accepté mais je sent qu'il est de mon devoir d'aider la France et son roy. J'essairais de vous faire parvenir une missive par Goeland lorsque je connaîtrais la datte de mon retour.

Cordialement

Fingon, lieutenant de la garnison de Carcassonne, matelot à bord de "la Sardine et garde d'argent

Nombre de messages : 221 Date d'inscription : 10/01/2007

Suite à la missive de Fingon qui annonçait son départ et donc le recul de son baptême, Eros renvoya un goéland jusqu'à la sardine.

Citation :: Bon croyant Fingon

Que Dieu vous garde en bonne santé durant votre voyage. J'espère que votre mission ne vous obligera pas à vous battre et que vous vous contenterez de protéger nos médecins. Dans le cas ou veniez à tuer d'autres hommes dans le cadre de votre fonction de soldat, n'oubliez pas de répeter le psaume des libérations des âmes.

Nous espèrons vous revoir rapidemment et puisse Dieu rendre la raison à ces nobles gens qui nous gouvernent.

A bientôt
Bonhomme Eros

Nombre de messages : 221 Date d'inscription : 10/01/2007

Bonne nouvelle, amis croyants, fingon nous est revenu sain et sauf. Son baptême est célébré ici.